Des Grisons à Morges et du Tessin au lac de Constance, la Suisse a été frappée à répétition par des crues historiques, des pluies torrentielles et des inondations à large échelle. De nombreux cantons ont redécouvert la force dévastatrice de la nature qui se déchaine et déplorent des pertes humaines, ainsi que des dégâts matériels qui se chiffrent en centaines de millions.
Si les experts en tirent les premiers enseignements et mettent tout en œuvre pour limiter les effets de ce type de catastrophes à l’avenir, difficile de ne pas éprouver de sentiment d’impuissance face aux éléments déchainés. D’autant que ces phénomènes semblent se multiplier sous l’effet du changement climatique, partout dans le monde et en toute saison. La tempête Boris, qui a récemment sévi en Europe centrale, nous le rappelle aujourd’hui encore.
Il est impossible de prédire précisément ces épisodes, mais l’Office fédéral de l’environnement estime que les conditions sont réunies pour que leur occurrence augmente encore à l’avenir. Et s’ils nous rappellent cruellement notre propre fragilité, ils ne nous condamnent pas pour autant au fatalisme. À défaut de pouvoir s’en prémunir, chacun d’entre nous peut faire le nécessaire pour protéger les biens qui lui sont chers, afin de pouvoir goûter au calme après la tempête.

Une assurance en béton

Selon les assurances qu’ils ont conclues, les propriétaires de bien endommagés ou détruits par des catastrophes naturelles s’exposent à une deuxième très mauvaise surprise. En effet, seule une couverture adaptée permet d’obtenir réparation. Deux assurances distinctes entrent en compte selon le type de bien dégradé. S’il s’agit du contenu de votre maison ou appartement (mobilier, électroménager, affaires personnelles, etc.), c’est votre assurance ménage qui sera sollicitée pour vous dédommager. Celle-ci est par ailleurs obligatoire dans certains cantons, mais Genève ou le Valais constituent des exceptions notables en Suisse romande.
Dans le cas où vous êtes propriétaire et où c’est le bien immobilier en lui-même qui est touché, il vous faudra compter sur votre assurance bâtiment. À condition, là encore, d’en posséder une. En plus d’être fortement recommandée, elle est également obligatoire dans une partie des cantons suisses, avec des modalités variables. Genève, le Valais et le Tessin échappent à la règle et en appellent à la responsabilité individuelle des propriétaires, avec le risque de les laisser sur la paille.

À qui la faute ?

Un autre élément important est à prendre en compte : pour être considéré comme un dommage naturel, un sinistre doit avoir spécifiquement été causé par les forces de la nature et non par l’homme. Ainsi, si une rivière déborde et inonde votre cave, il s’agit d’un dégât naturel, contrairement à une inondation causée par une conduite d’eau mal installée. De la même façon, un incendie déclenché par un éclair relève d’un dommage naturel, par opposition à un feu causé par une bougie oubliée. Cela ne signifie pas pour autant que vous serez livrés à vous-mêmes : une bonne couverture comprenant une casco ménage vous protégera également contre les dommages causés involontairement par des membres de votre famille.

Mettez-vous à l’abri

Vous l’aurez compris, que vous soyez propriétaire ou locataire, la protection de vos biens face aux éléments ne dépend que de vous. Même dans les cantons où les assurances ménage et bâtiment sont obligatoires, leurs prestations peuvent varier. De plus, cumuler assurances cantonales et privées peut vous exposer à payer les mêmes prestations à double. C’est pourquoi nous ne saurions trop vous recommander de faire le point sur la couverture offerte par vos assurances actuelles et, éventuellement, à les modifier de façon à affronter l’avenir avec sérénité.

Vous trouverez un aperçu des avantages offerts par la Vaudoise en la matière sur nos différentes pages dédiées, et nous vous invitons chaleureusement à nous solliciter pour un entretien, près de chez vous !

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