Une espérance de vie croissante, les baby-boomers atteignant progressivement l’âge de la retraite et, de fait, des dépenses de l’AVS plus élevées que ses recettes, rendaient urgente une révision du 1er pilier pour maintenir ses rentes à flot. C’est ainsi qu’AVS 21, approuvée de justesse en septembre 2022, entrera en vigueur le 1er janvier 2024. Au programme : augmentation de la TVA, flexibilisation du départ à la retraite et relèvement de l’âge de référence (âge de la retraite) des femmes à 65 ans. Des transformations qui suscitent incertitudes et interrogations : « Quel sera le montant de ma rente vieillesse ? » ; « Est-ce raisonnable de réduire ma charge de travail à présent ? » ; « En tant que femme, à quoi dois-je m’attendre si je fais partie de la génération transitoire ? » ; « Qu’est-ce que la flexibilisation de la perception de la rente AVS ? », etc.
La nouvelle réforme part d’une excellente intention : maintenir le niveau des rentes du 1er pilier et garantir l’équilibre financier de l’AVS jusqu’en 2030. Malgré cela, il ne faut pas
y voir une recette miracle. Ainsi, AVS 21 ne devrait malheureusement pas combler les importantes lacunes à prévoir dans le montant que les Suisses et les Suissesses toucheront à leur retraite. Indépendamment de la
réforme, nos rentes dépendent en effet d’une multitude de facteurs, tels que le revenu, la situation familiale et professionnelle, les besoins de chacun, sans oublier les mille aléas de l’existence.
De la même
manière, qui aurait pu prévoir une poussée inflationniste aussi fulgurante que celle que nous vivons actuellement ? Dans l’hypothèse d’une inflation qui se maintient au-dessus de 2% par an, les cotisations
épargnées dès aujourd’hui en liquide ou sur un compte sans intérêts auront perdu 33% de leur valeur après 20 ans.
Dans ce contexte, comment envisager votre avenir avec confiance ? Aujourd’hui plus que jamais, la solution est d’opter pour un 3e pilier lié (3a). Cette forme de prévoyance est le meilleur moyen de combler les lacunes financières de vos 1er et 2e piliers en mettant régulièrement de l’argent de côté. Par ailleurs, un pilier 3a offre un potentiel de rendement substantiel et peut protéger efficacement votre futur pouvoir d’achat. Quel que soit l’âge auquel vous prendrez votre retraite, vous profiterez ainsi d’une somme bienvenue pour maintenir vos revenus à un niveau confortable. Investir dans un 3e pilier lié, c’est aussi faire face à toute sorte d’imprévus. Divorce, décès, accident : votre épargne vous apporte une sécurité supplémentaire si vous deviez, du jour au lendemain, devoir subvenir seul à vos besoins. À cela s’ajoutent d’importants avantages fiscaux : en choisissant cette stratégie de prévoyance, vous bénéficiez d’une économie d’impôts significative pendant toute la période de cotisation.
N’attendez pas que la réforme AVS 21 entre en vigueur pour penser à votre retraite. Demandez conseil à un spécialiste pour une analyse de prévoyance individuelle et personnalisée.
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AVS 21 en brefAVS 21 entrera en vigueur le 1er janvier 2024. Concrètement, quels sont les changements auxquels s’attendre ? Tout d’abord, l’âge de référence de la retraite pour les femmes passera à 65 ans, comme c’est le cas pour les hommes jusqu’à présent. Cette évolution se fera progressivement. La « génération transitoire », qui concerne les femmes nées entre 1961 et 1969, bénéficiera d’un supplément de rente à vie à titre de mesure compensatoire. L’autre grande réforme d’AVS 21, c’est la flexibilisation du départ à la retraite. Hommes ou femmes pourront ainsi choisir le moment du versement de leur rente, au plus tôt à 63 ans et au plus tard à 70 ans. Toutes les personnes qui décideront de poursuivre une activité au-delà de l’âge de référence de 65 ans pourront continuer à cotiser à l’AVS normalement. Enfin, AVS 21 prévoit également le relèvement du taux ordinaire de la TVA. Cette augmentation de 0,4 point servira en partie à financer l’AVS en lui apportant des recettes complémentaires. |