«Notre département a plusieurs missions: faire parler de la marque et développer son capital sympathie. Nous devons assurer une présence nationale, fidéliser nos clients grâce à l’hospitalité qu’on leur propose sur les différentes plateformes VIP et miser un maximum sur le côté expérience mémorable», détaille Eliza Salamin. Cette profession est divisée en deux pôles, l’un stratégique et l’autre opérationnel.

Le premier demande sans cesse d’être à l’affût des nouvelles tendances de concepts événementiels. Un point fort? La force de proposition et les nouvelles idées. «Il faut se démarquer des concurrents grâce à son originalité. Pour chaque événement – sportif, culturel, etc. – on crée et on développe un concept de valorisation», assure la Lausannoise.

Côté opérationnel, tout tourne autour de la mise en place du partenariat. «On prend contact avec les personnes concernées, on regarde comment apporter notre expertise, on s’occupe des contrats, de la mise en place des contre-prestations, du briefing décoration et logistique, de l’engagement de staffs, etc. Puis on s’occupe de la communication, externe comme interne, en mettant en place des actions concrètes sur les réseaux sociaux en collaboration avec le pôle digital du département communication», détaille la jeune femme.

Variété et renouveau constant

Elle a fait son entrée chez Vaudoise Assurances fin 2019, à la suite d’une première expérience d’un an à Zurich pour le groupe PSA, également dans le secteur sponsoring et événements. Après avoir terminé son collège en Valais, elle intègre la HES-SO en tourisme et management section anglophone à Sierre. Pendant sa formation, elle réalise six mois de stage chez Design Hotels à Berlin, dans le département Brand Management. Parmi ses tâches, elle était chargée d’organiser la conférence annuelle des hôteliers de la chaîne.

«Il faut souvent se montrer débrouillarde. J’ai, par exemple, eu des contacts téléphoniques avec des gérants hôteliers portugais. Je ne connais pas la langue, alors j’utilisais le logiciel Deepl en simultané pendant l’appel pour qu’on puisse se comprendre», sourit-elle.

Tenir ce poste chez Vaudoise Assurances est un métier enrichissant de par la variété des tâches, alliant un équilibre entre le bureau et la présence active sur le terrain, selon la jeune femme. «Il n’y a pas que l’événement lui-même qui compte. J’aime aussi m’occuper de toutes les tâches à effectuer en amont: la réflexion stratégique et la communication. Ça permet de suivre le processus de A à Z.»

Pour continuer d’évoluer au sein de l’entreprise, Vaudoise Assurances encourage ses employés à suivre des formations continues. «Cette année, j’ai commencé un diplôme universitaire en marketing stratégique et digital à l’Université de Lausanne, via la filière HEC. C’est en cours d’emploi et celle-ci va durer un an», précise Eliza Salamin.

Le contact avant tout

Une qualité essentielle pour exercer ce job? «Aimer faire plaisir. Il y a beaucoup de stress avant chaque événement car il faut que le client vive la meilleure expérience possible avec la marque. C’est un grand sentiment de satisfaction quand il a apprécié le moment et que tout s’est bien déroulé», souligne Eliza Salamin. Une faculté primordiale parmi tant d’autres, selon la jeune femme.

La créativité, l’organisation, la maîtrise de diverses langues et le contact facile sont aussi très importants, tout comme faire preuve de flexibilité et de pensée positive. «Il y aura toujours des imprévus, il faut être capable de les gérer et se rappeler qu’il y a une solution à tout problème», assure-t-elle.

Exercer cette profession. c’est aussi l’occasion pour Eliza Salamin de découvrir la Suisse à travers toutes sortes de manifestations. «Weltklasse, Swiss Indoors, les 20 Km de Lausanne, le Montreux Jazz Festival, l’Omega European Masters et j’en passe, autant d’événements qui me permettent de rencontrer de nouvelles personnes, c’est très enrichissant.»

Et ce n’est pas les anecdotes qui manquent, comme lors du Tour de Suisse, un moment phare pour le cyclisme helvétique. «Sur une des étapes, j’ai pu tester le vélo de Fabian Cancellara et faire un petit tour. Il pesait 7 kg. J’ai plutôt l’habitude d’utiliser les PubliBike à Lausanne, je dois avouer que j’ai eu de la peine à y revenir», sourit-elle.

Un moment marquant? Lorsqu’elle a interviewé le joueur de tennis Marin Čilić pendant les Swiss Indoors à Bâle. «Nous avions une loge où les joueurs venaient signer des autographes pour nos clients. Tout à coup, il fallait quelqu’un pour animer la discussion en anglais et la salle était bondée d’attachés de presse. Je suis vraiment sortie de ma zone de confort lorsque je l’ai interrogé, mais c’était un moment génial.»

Un article rédigé par Tiffany Terreaux, le 25 mai 2022.